• Oralité et polyphonie dans Ombre sultane et La femme sans sépulture d’Assia Djebar

    Oralité et polyphonie dans Ombre sultane et La femme sans sépulture d’Assia Djebar

      

    Oralité et polyphonie 012

     

    Des écrivains maghrébins tel que Tahar Ben Jelloun, Mouloud Feraoun, Kateb Yacine, Malek Hadded, Mohammed Dib, Tahar Djaout, Mohamed Ben Cherif, Assia Djebar ainsi que beaucoup d’autres, ont été formés pour la plupart par l’école française, et ont en commun la maîtrise d’un double code qui leur permettaient de circuler d’une culture à une autre pour témoigner de leur authenticité culturelle, en fixant dans la langue écrite de la domination coloniale, une parole originelle, longtemps reléguée au rang du folklore. C’est spécialement cet aspect qui nous intéresse. Notre travail compte développer notre réflexion sur la manière dont l’oralité va être retravaillée dans la structure romanesque.

    Les textes d’Assia Djebar sont un exemple singulier sur la manière dont a été entremêlé le discours de l’oralité dans la structure textuelle. Tout au long de notre recherche, nous nous efforcerons de montrer la fonction de l’oralité dans les textes Djebariens, et voir quelle procédure Assia Djebar a mise en œuvre pour concilier les deux modes d’expression que sont l’orale lié au patrimoine culturelle populaire, et l’écrit lie au patrimoine culturel occidentale.

     

    Oralité Boudraa