• DJRésumé :

    Un essai de réflexion sur la réécriture comme pratique de l'écrivain et comme topos pratico-théorique.
    Mise en rapport avec la fonction mythique, la réécriture permet peut-être une tentative pour placer une « littérarité restreinte » dans la perspective d'une anthropologie culturelle qui se dessinerait à l'intersection des avancées des sciences humaines. Choisir de regarder le texte dans sa réécriture est une option épistémologique qui, située à la confluence des théories critiques contemporaines, mettrait l'accent sur l'articulation du texte littéraire avec son « autre ». S'il y a une - ou des - fonctions littéraires, c'est peut-être dans la réécriture qu'on peut les voir entrer en action et qu'on peut tenter de les décrire. Six « annexes » proposent des exemples de réécriture, de Socrate à Samuel Beckett.


  • Constatons que lorsque le texte poétique devient objet de reformulation, l’opération reformulante le fait autre, irrémédiablement, si infime que soit la variation qui l’affecte. Essentiellement le poème semble ne pouvoir supporter la reformulation ou, plus précisément, la reformulation/variation d’un texte poétique est toujours création d’un objet distinct de lui. Aucune sphère, aucun continuum, du Même ne peut intégrer un texte poétique et celui de sa reformulation, conséquence d’une articulation totale et contrainte du sémantique et du sémiotique. Le texte poétique n’existe que dans l’unique formulation.

    À l’inverse, l’une des caractéristiques essentielles du mythique est de n’exister textuellement que dans/par l’incessante reformulation. Le texte mythique transcende ainsi le texte linguistique, il ne trouve son unité et son existence que dans l’essaimage qui le définit plus comme intertexte que comme texte ... Lire la suite

    Mythe01



  • Chaque été, l'actualité du mythe devient évidente au moment de la saison du théâtre d'Epidaure, lorsque les grandes figures mythiques et leurs poignants dilemmes ressuscitent sur scène. De plus, le mythe constitue le domaine de recherche par excellence en Littérature Comparée, étant donné qu'il a eu le privilège de dépasser le temps historique et de perdurer à l'échelle universelle. Comme le remarque pertinemment Jean Chevalier, «le mythe condense en une seule histoire une multitude de situations analogues; au-delà de ces images mouvementées et colorées comme des dessins animés, il permet de découvrir des types de relations constants, c'est-à-dire des structures». Le rôle du comparatiste consiste précisément à étudier le processus de transfert du mythe à travers les siècles et à travers les diverses cultures, ses survivances et ses représentations, les divergences et les convergences dans l'imaginaire aussi bien européen qu'universel du XXème siècle. C'est là que, précisément, nous constatons respectivement l'importance fondamentale du texte incontournable et du récepteur aussi bien au niveau du créateur qu'à celui du lecteur / spectateur modernes ... Lire la suite

    doigts


  • Education aux médias
    Nous vivons dans une culture qui entend avoir dépassé le stade du mythe, nous pensons pouvoir ignorer la représentation mythique parce que la représentation objective de la science moderne nous en a débarrassé. Claude Lévi-Strauss écrit dans ce sens : pendant des millénaires, le mythe a été un certain mode de construction intellectuelle... Mais, dans notre civilisation, à une époque qui se situe vers le XVII ème, avec le début de la pensée scientifique -Bacon, Descartes et quelques autres-, le mythe est mort ou, à tout le moins, il a passé à l'arrière-plan comme type de construction intellectuelle ».

    Mais est-ce bien sûr?

    Avons-nous vraiment franchi une étape qui serait celle du "stade du mythe" ?


    Sommaire :

    A- La présentation mythique.

    B- Mythe et science.

    C- Mythe et philosophie.

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    © Philosophie et spiritualité, 2002, Serge Carfantan.

  • indienLa spiritualité occupait une grande place dans la vie des tribus amérindiennes. Les Amérindiens croyaient que toute chose était habitée par de puissants esprits. Dans leurs activités quotidiennes comme dans les rites, leur comportement et leurs croyances témoignaient d’un immense respect envers la nature et le monde qui les entourait. Les Amérindiens vivaient selon trois pratiques importantes dans leur vie de tous les jours ; les mythes, les croyances et pratiques religieuses puis, finalement les légendes. Ainsi, à la fin de cette recherche, le lecteur comprendra mieux le patrimoine amérindien. Il enrichira sa culture personnelle tout en acceptant les différences ethniques.

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