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Par Mens le 22 Décembre 2016 à 18:59
Gargantua et Pantagruel est un roman satirique en 5 livres composé par Rabelais. Le premier (Pantagruel) parut en 1532, le deuxième (Gargantua) en 1534, le troisième (Tiers livre) en 1546, le quatrième (Quart Livre) en 1552, le Cinquième Livre en 1564. Gargantua, qui dans l'ordre des éditions et de la chronologie du récit, vient en première position, n'était pas une invention de l'auteur : les contes populaires parlaient du géant Gargantua, et, dans une foule de localités, on appliquait son nom à des monuments prétendument celtiques. Quand Rabelais entreprit la rédaction de son Pantagruel, il voulait raconter les aventures du fils de Gargantua, peu après qu'un auteur anonyme ait fait paraître un ouvrage intitulé : Les grandes et inestimables chroniques du grand et énorme géant Gargantua, contenant la généalogie, la grandeur et force de son corps, aussi les merveilleux faits d'armes qu'il fit pour le roi Artus. Deux ans plus tard, il reprit à sa manière l'histoire de Gargantua, sous la forme d'une libre adaptation des Chroniques ... Lire la suite
Gargantua est un répertoire de noms porteurs de sens. L'auteur a vraiment su élaborer les noms de ses personnages, de façon qu'ils représentent réellement ceux qui les portent. Je vous propose, ici, un fichier qui expose la relation entre le nom, le sens et le rôle de chaque personnage dans le récit.
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Par Mens le 24 Décembre 2016 à 17:45
L’esprit du lieu se cache-t-il dans le nom du lieu ?
L’esprit du lieu et la toponymie : les dieux, la mémoire et l’invitation au voyage
Abstract. Cet article examine les rapports entre l’esprit du lieu et le nom du lieu. La littérature antique contient de nombreux toponymes qui expriment la présence d’êtres surnaturels auxdits lieux. Avec le christianisme, les noms deviennent pures conventions. La fascination que le passé exerce depuis 200 ans en Occident a fait de la mémoire le nouvel esprit du lieu. Et pour nommer l’innommé aujourd’hui, les ressources de la poésie et de l’œuvre ouverte nous tendent la main : reconstituer l’esprit du lieu à travers l’invite à participer au rêve ou au voyage suggéré par l’ambiguïté ou le mystère du nom.
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Par Mens le 24 Décembre 2016 à 18:04
" Me anda buscando ese nombre "
le nom propre et les obstinations de la mémoire
Le but de cet essai est de parcourir certaines voies théoriques autour du fonctionnement du nom propre en littérature, à partir des perspectives ouvertes par un poème de Borges: “Milonga de Jacinto Chiclana”. Ces approches théoriques sont, certes, bien connues, mais n’arrivent guère à percer dans le monde de la philosophie du langage, qui semble vouloir toujours privilégier la considération de la fonction vocative du nom propre, au préjudice de son pouvoir d’évocation.
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Par Mens le 24 Décembre 2016 à 22:20
Poétique de l’anthroponymie dans boule de suif de Maupassant
Résumé
Il s’agit d’une lecture orientée de Boule de suif qui parcourt le texte à travers l’usage du nom propre : synonymie, métaphore, et métonymie (ou leur équivalent, puisqu’il s’agit d’un domaine resté vierge de ce point de vue) y sont employées d’une manière inattendue et biaisée mais toujours en lien avec l’entreprise signifiante.
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Par Mens le 25 Décembre 2016 à 11:51
Du cryptogramme au nom réfléchi. L’onomastique ducharmienne
Le personnage romanesque n'étant lisible, au premier abord, que par son nom (ou par une quelconque appellation en tenant lieu), ce nom joue dans le texte un rôle de premier plan et demande à son tour à être lu. À la fois signalétique et signifiant, il s'inscrit parmi les autres signes textuels selon un fonctionnement particulier qui varie d'un auteur à l'autre, et que l'onomastique littéraire s'applique à cerner. Le nom propre en soi appartenant au noyau le plus fondamental de la vie sociale (scène originaire que les héros ducharmiens entendent précisément effacer), une étude des noms dans une œuvre littéraire dépasse forcément les limites de la linguistique ou de la rhétorique ; conciliant des démarches qui n'ont pas, de toute manière, à être séparées artificiellement pour les besoins de l'analyse, elle s'alimente aux sphères aussi bien anthropologique que philosophique, psychanalytique ou symbolique.
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