• La présentation d’un article de recherche de type théorique
     

     

    Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 
     
     
    Gilles Raîche, professeur
    Université du Québec à Montréal
     
    Monique Noël-Gaudreault, professeure
    Université de Montréal


     

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  • Conseils pour l’emploi des expressions et locutions latines dans les références bibliographiques des travaux scientifiques :

    Nota : il est important d’établir une convention de citation dès le commencement de la rédaction, afin de n’avoir pas à reprendre l’ensemble de ses références en fin de travail.
    Les locutions latines doivent être présentées en italiques comme tous les mots étrangers employés dans le cours d’un texte en langue française (i.e. hors d’une citation).

    Confer, cf. : (comparez, rapprocher)

    « Indication invitant le lecteur à se référer à ce qui suit » (Le Robert).
    S’emploie en lieu et place de « voir ».
    Pour la cohérence du texte, il faut choisir soit « cf. », soit « voir » pour tout le texte, on ne doit pas alterner l’une et l’autre expression.
    Ex. : cf. Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, p. 30 ; pour : voir Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, p. 30.
    On admet l’utilisation directe de « cf. » (contrairement à idem et ibidem, on peut abréger dès le premier emploi).

    Ibidem, ibid. ou ib. : (ici même, i.e. la même chose au même endroit)

    « Dans le même ouvrage, dans le même passage (d'un ouvrage déjà cité) » (Le Robert).
    Ibidem (ibid./ib.) ne se substitue pas à idem (id.). Ibidem ne s’emploie que lorsque l’on a précédemment cité une référence précise et que l’on entend renvoyer à la même page ou au même ouvrage (au même passage ou non dans la page ou le même ouvrage). Ibidem suppose la proximité immédiate de la précédente citation. On n’emploie l’abréviation ibid. ou ib. qu’après avoir employé ibidem auparavant (partant, l’emploi de l’abréviation est relativement rare). Ibidem (ibid./ib.) dispense du numéro de page (mais pas nécessairement du numéro de paragraphe ou de note de bas de page).
    Pour la cohérence du texte, il faut choisir soit « ibid. », soit « ib. » pour tout le texte, on ne doit pas alterner l’une et l’autre abréviation.
    Ex. : Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, t. 1, p. 36 » ; puis : « ibidem. » ; Puis « ibid. ».
    Selon les cas, ibidem ou ibid./ib. s’emploient au lieu du nom de l’auteur et du nom de l’œuvre de référence, ou bien du nom de l’œuvre seulement : « ibidem/ibid./ib. [i.e. Plutarque, Vies, op. cit.] » ; ou « Plutarque, ibidem/ibid./ib. [Vies, op. cit. , p. 40] ».
    Lorsqu’un ouvrage a déjà été cité, mais que cette citation est éloignée, il est plus indiqué de rappeler la référence et non d’employer simplement idem ; on préférera rappeler : « Plutarque, Vies, op. cit. » et employer ensuite idem (puis id.), puis ibidem (puis ibid./ib.).

    Id est, i.e. : (c’est-à-dire)

    S’emploie indifféremment en lieu et place de « c’est-à-dire ».
    Ex. : en Calédonie, i.e. en Écosse (pour : en Calédonie, c’est-à-dire en Écosse).
    On admet l’utilisation directe de « i.e. » (contrairement à idem et ibidem, on peut abréger dès le premier emploi).

    Idem, id. : (la même chose)

    « Le même (être, objet, [auteur, ouvrage pour une référence bibliographique]). S'emploie pour éviter la répétition d'un nom (dans une énumération, une liste) » (Le Robert).
    Idem (id.) ne se substitue pas à ibidem (ibid./ib.). L’utilisation de idem suppose que la référence à laquelle on renvoie ne soit pas très éloignée (même page, même paragraphe ou section, etc.) ; on n’emploie l’abréviation id. qu’après avoir employé idem auparavant.
    Ex. : « Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, t. 1, p. 36 » ; puis : « idem, p. 40 » ; puis « id. p. 42 ».
    Selon les cas, idem ou id. s’emploient au lieu du nom de l’auteur et du nom de l’œuvre de référence, ou bien du nom de l’œuvre seulement : « idem/id. [i.e. Plutarque, Vies, op. cit.], p. 40 » ; ou « Plutarque, idem/id. [Vies, op. cit.], p. 40 ».
    Lorsqu’un ouvrage a déjà été cité, mais que cette citation est éloignée, il est plus indiqué de rappeler la référence et non d’employer simplement idem ; on préférera rappeler : « Plutarque, Vies, op. cit. » et employer ensuite idem, puis id.

    Infra : ([voir] au-dessous, ci-dessous)

    « Sert à renvoyer à un passage qui se trouve plus loin dans un texte (cf. ci-après*, ci-dessous*). Se reporter infra, page tant » (Le Robert). Contraire : supra.


    Loco citato, loc cit. : (à l’endroit cité)

    S’emploie pour renvoyer au passage d’une référence bibliographique cité précédemment, cf. supra, « idem » et « ibidem » ; suppose une référence précédente suffisamment précise et pas trop éloignée.
    Ex. : « Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, t. 1, p. 36 » ; puis : « Plutarque, loc. cit. », pour « Plutarque, op. cit., t. 1, p. 36 » ou, sachant que la p. 36 appartient à la vie de Thésée (idem, p. 12-46), pour « Plutarque, op. cit./idem, Thésée ».
    On admet l’utilisation directe de « loc. cit. » (contrairement à idem et ibidem, on peut abréger dès le premier emploi).

    Opere citato, op. cit. : (dans l’ouvrage cité)

    S’emploie pour renvoyer à une référence bibliographique qui a déjà été citée précisément ; op. cit. ne s’emploie que pour la source (p. ex. : Les Misérables) et non pour l’auteur (p. ex. : V. Hugo).
    Ex. : « Plutarque, Vies, Paris, Les Belles Lettres (coll. G. Budée), 1957, t. 1, p. 36 » ; puis : « Plutarque Vies, op. cit., t. 1, p. 40 », ou, si l’on ne cite qu’un seul ouvrage du même auteur dans l’ensemble du texte, « Plutarque, op. cit., t. 1, p. 40 » (ou, dans ce dernier cas, « Plutarque, idem., t. 1, p. 40 »).
    On admet l’utilisation directe de « op. cit. » (contrairement à idem et ibidem, on peut abréger dès le premier emploi).

    Et passim : (et çà et là)

    « Çà et là (dans tel ouvrage), en différents endroits (d'un livre). Page neuf et passim » (Le Robert).
    S’emploie pour signifier que ce à quoi on renvoie se trouve en plusieurs endroits d’un même ouvrage ou texte ; ne s’emploie pas pour renvoyer à toute une œuvre composée d’ouvrages distincts ou bien à différentes décisions d’une même juridiction : il faut la récurrence d’un élément dans la même unité textuelle.
    Ex. : Plutarque, Vies, op.cit., p. 40 et passim.

    Sic : (ainsi)

    « Se met entre parenthèses à la suite d'une expression ou d'une phrase citée pour souligner qu'on cite textuellement, si étranges que paraissent les termes » (Le Robert).
    Ex. : « Le monde est une branloire pérenne » (sic) Montaigne (Essais), i.e. « On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve » (sic), Héraclite (Fragments).

    Supra : ([voir] au-dessus, ci-dessus)

    « Sert à renvoyer à un passage qui se trouve avant, dans un texte (cf. plus haut*, ci*-dessus). Se reporter supra, page tant » (Le Robert). Contraire : infra.
    On rencontre parfois, dans le même sens : « ut supra » ou « vide supra ».

    Source : http://www.ed93.univ-rennes1.fr/Infosdocts/Indicationsforme.htm

     






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